Le Jardin Philosophe

Fleur de Lys jaune orangé.

Printemps 2023: bonne surprise

Alors que le printemps 2023 se poursuivait, les pluies régulières (même si peu volumineuses) ont permis de maintenir dans le sol une humidité résiduelle suffisante pour les arbres fruitiers.

Il suffit de voir les abricotiers et les pruniers remplit de fruits, en tout cas pour ceux qui ont échappé au gel…

Nous avons donc eu, même s’il a fallu arroser les parties potagères, sous serre bien sûr mais aussi à l’extérieur, un printemps plus « dans les normes » de ce que nous connaissons. Ces pluies profitent directement à la végétation, et donc à la production, de fruits et légumes, rien d’autre.

Mais avec ce qui c’était passé l’an dernier, avec cette année 2022 horrible à tous les niveaux, celle-ci est presque un rêve éveillé, et la cerise sur le bouquet est que nous ne sommes pas, à l’heure d’écrire ces lignes, en situation de restriction d’usage de l’eau. Ceci nous permet, si d’aventure nous devions l’utiliser, de pouvoir prendre un peu d’eau du robinet afin d’arroser.
Jusqu’ici, nous avons tenu avec nos réserves d’eau de pluie. Et la météo annonce de la pluie pour les jours qui viennent, pluie à laquelle nous avons eu droit dans la nuit et ce matin (1 Juillet 2023).


Arbres fruitiers

Comment savoir si nous sommes dans une mauvaise, bonne année, ou une année normale ?

Nous avons vécu, il y a 2 ans, une année magnifique niveau abricot, avec des kilos de fruits pour chaque arbre, vraiment des dizaines de kilos d’abricots.
À tel point que nous avons du en donner parce que nous n’arrivions plus à suivre le rythme de consommation à cru, de transformations (confitures, glaces, liqueurs, sirop, etc…). Et je ne vous parle pas des prunes juste après, dans le même style…

L’an dernier fut la pire année, car le gel avait touché la quasi intégralité des arbres fruitiers, donc pas d’abricot (ou à la marge), pas de prunes (hors mirabelle). La sécheresse avait clôturé le tableau en empêchant de grossir pommes, poires et coings.

Cette année s’annonce plus comme une année « normale », avec plus d’eau (difficile de faire moins que rien), des températures plus « douces », plus conformes pour la saison, ce qui permet d’avoir une bonne combinaison pour les fruits.

Voici donc quelques photos pour illustrer tout ça:



Potager(s)

Nous avons là un sujet double, car nous avons des cultures sous serre et d’autres à l’extérieur.

Le mois de Mai 2023 a été plus frais (voire froid) qu’à la normale chez nous. Donc, qui dit plus froid, surtout le soir, dit retard de croissance de certains plants.
Mais par chance, pas de gel tardif en ce mois de Mai, donc pas de perte de plants à cause de ça.

Sous serre, la situation est différente car nous avons des plants qui ont fait un démarrage plus rapide. La contre-partie est l’arrosage régulier qu’il faut apporter obligatoirement. La chaleur se concentre bien plus rapidement sous serre, entrainant une évaporation plus importante.
Il est donc indispensable, sous serre, d’apporter de l’eau régulièrement, au risque de perdre ces plants, et donc ses récoltes.

Voici donc, en photos, les 2 types d’espace potager.

Sous serre

Cette année, une seule des 3 serres est en activité.

Il y a plusieurs raisons à ça, la première est une moindre disponibilité en temps, et la seconde, le résultat catastrophique de l’année passée, qui nous a laissée très interrogatif quant à la suite à donner aux cultures que nous avions à faire, et ce que nous allions réellement pouvoir faire.

Résultat une seule des 3 serres est « en production », une va disparaitre à brève échéance et la dernière pourrait reprendre de l’activité une fois le jardin « restructuré ».

Voici donc quelques photos de la serre « historique » du jardin, qui porte le nom de Pépé.


En extérieur


Les fleurs

C’est une chose dont on parle peu, ou moins, dans un jardin, mais qui est essentielle à la vie de celui-ci.

Dans notre jardin, nous avons fait en sorte, au fil des années, d’avoir des fleurs tout au long de l’année.
Ceci est obtenu grâce à différentes variétés, comme par exemple les aromatiques pérennes (romarin, lavande et lavandin, sauges, etc…) comme à des vivaces et annuelles.

Cette présence perpétuelle de fleurs, de différentes sortes, permet à une vie diverse de trouver de quoi se nourrir dans la jardin.

Sa conception, la plus écologique, agroécologique, possible permet aussi de fournir l’habitat à une grand nombre d’espèces, que ce soit des insectes, des oiseaux, des rongeurs, des escargots et même des limaces, et bien d’autres encore (nous avons eu des lapins installés que nous avons découvert en début de saison). Tout ceci permet une forme d’équilibre dans le jardin, surtout si la situation est plus propice comme cette année.

Donc, nous avons des fleurs, qui attirent nos pollinisateurs chaque année, qu’ils habitent ou non dans le jardin. Ceci permet de polliniser nos arbres et nos plantes potagères.
L’eau, là encore, est vitale pour obtenir et maintenir un tel environnement.
Nous en venons même, en plein été, à remplir des bacs d’eau afin qu’insectes, oiseaux et autres habitants du jardin puissent y avoir accès si une longue période chaude et sèche devait survenir.

Voici donc quelques photos de nos fleurs actuellement:


Et maintenant, l’été à venir

Et maintenant, l’été arrive, et avec les interrogations sur la chaleur, la pluie, la sécheresse, même si les conditions sont un peu meilleures que l’an dernier.

Il faut toujours être sur le qui-vive à ce niveau, car un oubli peut avoir des conséquences dramatiques sur les récoltes.

Tout le monde peut croire en ce qu’il veut, mais aucune plante au monde ne vit sans eau, ce n’est pas possible. Certaines plantes se contentent de peu d’eau, mais peu n’est pas sans eau.
L’évaporation peut être limitée en couvrant le sol, mais si les températures montent trop, l’évaporation est là.

Au-delà de 35°C sous abri, quoiqu’il arrive, la quasi-totalité des plantes ne grandissent plus, ne croissent plus, elles se mettent en mode survie et rien d’autre.
Et nous espérons que même s’il arrive que ces températures arrivent cet été, que nous aurons moins de temps cumulé et/ou consécutif à des températures aussi hautes, comme ce fut le cas l’an dernier.

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